« Saint-Cast vu par un touriste »
Livre critique de René Barbin, directeur du journal L’Epoque – 1934 – voici quelques une de ses critiques :
Mais voici sa conclusion : « Saint-Cast je t’aime et je voudrais que ces petits reproches disparaissent ! ».
La villa Le Clos
Le Château Le Clos fut construit en 1912 à la demande de Monsieur Vatrin, antiquaire parisien, célibataire, qui y habita jusqu’à sa mort en 1920, avec un majordome, mais sans son chien bien aimé qui mourut avant l’aménagement. Aussi, le maître fit-il inscrire, en lettres gothiques, au bas du vitrail de la cage d’escalier : « Mon cher toutou, notre seul regret est de ne plus t’avoir avec nous dans cette grande maison qui nous a coûté tant de tracas. 1912 ».
On peut voir une frise de petits chiens au-dessus de la porte d’entrée
De 1920 à 1968, Mathurin Macé en fut le propriétaire. Racheté par la commune d’Herserange pour en faire une colonnie de vacances, le Château Le Clos devint Le Clos. En 1992, après son rachat par la ville de Saint-Cast le Guildo, Le Clos devint la Villa Le Clos, puis vendue en 2004. Les nouveaux propriétaires la transformèrent en centre d’hébergement, obtenant le label Handicap. Puis elle a été à nouveau revendue.
La Tine
La Tine était une des « cocottes » de l’Isle, c’est-à-dire une vendeuse de poissons de porte à porte. Elle épousa un soldat venu en repos-convalescence durant la guerre 14-18 à l’hôpital complémentaire n° 60 qui occupait les hôtels Royal Bellevue, Quimbrot, les Bains et Beauséjour. Elle s’appelait Ernestine Le Bay.
La Tine ouvrit une poissonnerie à l’Isle et avait également une cahute rue du Duc d’Aiguillon, dans les Mielles. Le 3 août 1944 au soir, au cours du bombardement de Saint-Cast par les Allemands, sa poissonnerie de l’Isle reçut un obus sur le toit.
La Tine était particulièrement célèbre pour son vocabulaire, son toupet, son franc-parler.
Ainsi, quand le recteur, l’abbé Isidore Le Breton venait acheter du poisson chez elle, elle lançait à la cantonade « Tiens, v’la Isidore que toutes les femmes adorent ». Et quand le vicaire, l’abbé Leray passait, elle criait « La belle raie, achetez la belle raie que v’la ».