Festivals

Festival Breton du Film d’Amateurs

Juillet 1953 : le premier Festival Breton du Film d’amateurs s’ouvre dans les salons de l’Hôtel Ar Vro, Saint-Cast ne disposant pas de salle des fêtes.

Créé par Léon Dechartre qui réside à Saint-Cast, il est présidé par André Cornu, secrétaire d’état chargé des Beaux-Arts.

Le film de Madame Jacquelin « Pêcheurs sans port » obtient le premier prix.

En 1955, Léon Dechartre et son ami Jean Richard, photographe à Saint-Cast, présentent un moyen métrage « Sur le sable de la dune » qui retrace l’histoire de la région castine et de la Bretagne, de l’époque préhistorique à nos jours. Ils font appel à de nombreux figurants locaux. Léon Dechartre déploie de grandes qualités de metteur en scène, et sa représentation de la Bataille de Saint-Cast par le déplacement d’une flèche sur une carte datant du XVIou XVIIe siècle est particulièrement astucieuse.

Les membres du jury (André Cornu, René Pléven…) et de nombreux cinéastes (Jean Mitry en 1964, Jean-Pierre Melville et Marcel Carné en 1966) logent à l’hôtel Ar Vro.

Chaque année de 1953 à 1966, pendant 5 jours aux environs du 14 juillet, ce festival rassemble des centaines de cinéastes amateurs. A partir de 1957, il se déroule à la salle d’Armor, nouvellement construite. Créées dans un but de propagande cinématographique et culturelle, ces séances de projection sont libres et gratuites.

La Télévision Française et la station de Rennes Radio sont présentes au Festival du Film d’Amateurs, qualifié de Breton à ses débuts puis, avec le succès, devient Festival National.

aller plus loin : ouvrage « personnages célèbres ou anonymes de Saint-Cast Le Guildo » Léon Dechartre ; édité par l’association Patrimoine de Saint-Cast-Le-Guildo.

Festival du film marin ImagiMer

Fin septembre 2001, s’ouvrit, à Saint-Cast-Le-Guildo, la première édition de L’ImagiMer, festival du film marin né de la rencontre entre des passionnés de la mer et des cinéphiles.

Chaque mois de septembre, pendant sept années consécutives, 3o à 50 films de fiction ou d’animation, des documentaires, des archives, des courts-métrages, des reportages, furent proposés à un public soucieux de ne pas rater, dans cette diversité de choix, «Le» film qu’il voulait absolument voir. Les projections, suivies de débats et de rencontres avec les réalisateurs ou les acteurs, se succédaient à l’Eden, à la salle d’Armor, au salon des Arcades et dans la spectaculaire bulle gonflable de l’Impérial Bioscope mise à disposition par le Conseil Général. Le thème était bien sûr la mer et le fil conducteur en cernait, d’un festival à l’autre, plusieurs facettes : Femmes de mer, Veilleurs de mer, Pêcheurs d’ici et d’ailleurs, Découvreurs, De port en port, Les Iles…

Les oeuvres cinématographiques sélectionnées étaient d’un grand intérêt et il est impossible de toutes les nommer. Parmi elles, Le radeau de la Méduse d’Iradj Azimi, Si tous les gars du monde de Christian Jacques, Le mystère de Vanikoro d’Yves Bourgeois, Remorques de Jean Grémillon, Et vogue le navire de Frédérico Fellini, Le secret de Mobydick de Jannik Hastrup, Le Rendez-vous des quais de Paul Carpita, Les dockers de Liverpool de Ken Loach, Le cauchemar de Darwin d’Hubert Sauper, Les hommes du Labici B de François Chilowcoz, prix du documentaire, La révolution des crabes d’Arthur de Pins, prix du Jeune Public etc…..

Parallèlement, au square Pellion, le «village» accueillait, sous une grande tente, des expositions variées. Citons, entre autres, en 2005, Quand j’étais pêcheur à Terre-Neuve avec objets et témoignages ou Marin-pêcheur en baie de Saint-Brieuc, photographies sur bâches. Le «carré des mousses», espace de jeux et de découvertes, proposa aux plus jeunes des livres et des renseignements sur les formations maritimes donnés par des professionnels de la pêche et de la conchyliculture. Pendant que Le Marité, célèbre Trois-mâts morutier, se laissait admirer au large de la Grande Plage, la Cinémaniak Compagnie présentait une rétrospective sur les origines du cinéma muet et les «jouets optiques» du début du XXsiècle. En 2007, une exposition Les peintres officiels de la marine eut pour cadre la salle d’Armor et la baie accueillit l’América’st Cup, organisée par le centre nautique.

Le cru 2008, Branle bas de combat qui devait prolonger les festivités du 250èmeanniversaire de la bataille de Saint-Cast s’annonçait prometteur. Mais, faute de budget suffisant pour maintenir la qualité de la programmation, les organisateurs durent renoncer à ce 8ème festival et jeter l’éponge.

Cependant, le temps d’une parenthèse qui a duré 7 ans, la station balnéaire castine «se la joua» version Cannes, pour le plus grand plaisir des cinéphiles et des amoureux du monde marin.

2005 2007

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