Les volontaires castins dans la guerre de 1870
Lors de la guerre opposant, du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871, la France et la coalition d’états allemands dirigée par la Prusse, l’humiliation provoquée par la défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III, le 4 septembre 1870, soulèvent un énorme sentiment patriotique.
Le 17 septembre, les préfets des départements de l’Ouest organisent un comité de défense nationale.
A Saint-Cast, déjà dès le mois d’août, le maire Casimir Besnard de la Vieuxville s’est engagé et a été nommé lieutenant du 1erbataillon de la 6ème compagnie. Quatre bataillons de six compagnies sont constitués dans l’arrondissement de Dinan. Les volontaires des secteurs de Plancoët et Matignon – dont des Castins – s’inscrivent auprès de M. Charles du Boishamon, à Pluduno, pour intégrer la 1ère compagnie du 4ème régiment. Pleins d’enthousiasme et de foi, ces hommes de 25 à 40 ans, partent à la fin de septembre, en sabots, sans armes, sans formation militaire, rejoindre, au camp de Conlie, près du Mans, les 50.000 hommes de l’armée de Bretagne, sous le commandement de Mr de Kératry. Le camp est un champ de boue et les conditions d’hygiène provoquent typhus, varioles, pneumonies, bronchites… Gambetta, le républicain, ne fait aucune confiance à cette armée de va-nu-pieds soutenus par leur chef qui choisit, pour son armée, la devise «Dieu et patrie».
Il le «démissionne». Après l’armistice signée le 28 janvier 1871, nos jeunes gardes nationaux, ayant perdu toutes leurs illusions, rentrent chez eux, fatigués et écoeurés.
Certains ont laissé leur vie ou ont été blessés dans cette guerre : le capitaine Grouazel, Paul Simon, fils du receveur des douanes du Guildo, François Chauvel de N-D du Guildo, Pierre Lamballais et François Bily de Saint-Cast.